En effet, le site dassemblage de Tesla se trouve à Freemont or non seulement la Californie a des lois très contraignantes pour lutter contre la pollution mais pour ne rien arranger, nous parlons dune ville qui se trouve dans la Bay Area, une zone densément peuplée. Du coup, les travaux dexpansion de prà ©vus vont constituer un sacré challenge. Le défi de Tesla ne vient pas de lassemblage des automobiles, cette activité nest pas si polluante que cela, mais de latelier de peinture qui, lui, lest.
Pour le moment, les divers permis accordés font quil ne peut pas utiliser plus de 244 584 gallons de peinture sèche (925 852 litres), conclusion, impossible de produire plus de 200 000 voitures par an environ.
Le constructeur souhaite bien procéder à une nouvelle phase dagrandissement de latelier de peinture mais aucune demande de permis na pour le moment été posée. Même en admettant que ce soit fait dici la fin de lannée, cela prendra bien 6 mois avant quune autorisation ne tombe puis il faudra prévoir une bonne année pour la construction. Tout ceci nous amène au printemps 2018 dans le meilleur des scénarios. En clair, lobjectif de 500 000 unités par an ne sera possible quen 2019 au plus tôt et sous réserve que les émissions de composés organiques volatils ne senvolent pas de trop, ce qui constituera une vraie gageure car avec 220 000 voitures par an, Tesla reste dans le clous mais une augmentation de la production de seulement 14 600 unités par an pourrait faire sauter le seuil limite. Pour arriver à 500 000 unités par an, il va donc falloir réduire sérieusement les émissions dans tout le reste de lusine afin de rester dans les cordes, plus facile à dire quà faire.
Via Daily Kanban